Delhi et Rajasthan - Introduction |
|
|
|
11-10-2009 |
Page 7 sur 16
BIKANER II
|
On pénètre dans le fort de Junagarh à Bikaner par la Karan Pol (porte), du nom de son fondateur. Sur le mur, des princesses ont laissé l'empreinte de leur main avant d'aller mourir sur le bûcher funèbre de leur époux, selon la coutume du "sati". Cette pratique aux origines fort anciennes trouve une justification dans la mythologie : Sati, première épouse de Shiva, se serait immolée par le feu en refus des insultes de son père envers son mari, avant de se réincarner en Parvati. Cette coutume fut surtout observée chez les Rajpoutes, clans du Rajasthan issus des invasions des Gurjara et des Huns au VI ième siècle, et particulièrement dans les familles royales. |
A la Surya Pol, une indienne fait ses dévotions à Ganesh, le dieu protecteur à tête d'éléphant qui écarte les obstacles et qui porte chance : il est représenté partout et notamment au-dessus des portes d'entrée. |
|
|
Grâce à notre guide Sultan Shekhu, nous sommes les seuls à pénétrer dans le Chandra Mahal, un appartement formé de 3 pièces communicantes entourées d'un couloir en forme de croissant. La troisième salle est une sorte d'oratoire où sont représentés des divinités en stuc peint, d'une grâce naïve : ici, Krishna sous son aspect très populaire de charmant bouvier joueur de flûte. Un moment privilégié absolument surréaliste ... |
|
De nombreux indiens visitent le fort de Bikaner, toujours en groupe et menés au pas de charge par un guide qui s'étonnait de nous voir encore là, alors qu'il passait et repassait avec différents groupes ! Souvent, comme ici, les femmes se dérobent quelque peu en croisant des étrangers. |
|