Grenade - Cordoue - Introduction |
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08-12-2008 |
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GRENADE : L'ALHAMBRA I
Attention ! Réservez impérativement vos billets pour visiter l'Alhambra assez de temps à l'avance pour choisir votre heure d'entrée : sur internet (cf notre rubrique Liens), refaites plusieurs fois l'opération si l'heure proposée ne vous convient pas (elle varie de minute en minute et peut passer de 11h30 à 9h pour revenir à 10h30). Avec une carte bleue française, vous serez obligés de retirer vos billets aux guichets automatiques situés à l'entrée du site (il faudra introduire la même carte de paiement que celle utilisée par internet). Nous avons obtenu une entrée pour 9h30 mais nous avons pu pénétrer sur le site dès l'ouverture à 8h30 : il fallait impérativement se présenter aux Palais Nasrides à 9h30 (on avait en fait un créneau d'1/2 h). Malheureusement, nous n'avons pas réalisé assez tôt qu'il nous fallait tout visiter avant 14h car notre billet n'est valable que pour une demi-journée ! Même si vous pouvez continuer à déambuler sur le site toute la journée, vous n'aurez pas accès ni à l'Alcazaba ni au Generalife (d'ailleurs, on ne peut y entrer qu'une seule fois !) ... nous avons donc été refoulés en nous présentant à 14h30 au Generalife qui se trouve à l'opposé du reste du site !! Malgré ces petits déboires, Al-Hamra, "la rouge", le joyau de l'art nasride et le dernier coup d'éclat d'Al-Andalous nous a laissé un souvenir impérissable ! Cette cité-palais fortifiée fut bâtie au sommet de la colline de la Sabika par les sultans nasrides, à partir du XIIIième siècle. C'est avec l'avènement de la dynastie nasride (13ième s.) fondée par Muhamad 1er que commença l'âge d'or de Grenade, devenue capitale du dernier Etat musulman d'Espagne. Pendant 255 ans, le royaume nasride fut le dernier bastion musulman, entretenant des rapports pacifiques avec les royaumes chrétiens d'Espagne. Mais la conquête castillane commence à grignoter les territoires d'Al-Andalus : une à une, les places fortes qui garantissent Grenade tombent aux mains des chrétiens. Aidés par les dissensions internes au royaume nasride, les chrétiens firent le siège devant Grenade : la lutte dura dix ans et le 2 janvier 1492, Boabdil descend de l'Alhambra à la rencontre des Rois Catholiques pour leur remettre les clefs de la ville, sans combattre. |
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Depuis la colline de l'Albaicín, vous aurez cette vision magique de l'Alhambra sublimée par les derniers rayons de soleil. Son fondateur, Al-Ahmar, est le premier sultan nasride mais c'est à Yusuf 1er (1333-1354) et à son fils Muhamad V (1362-1391) que l'on doit la splendeur de l'Alhambra. |
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Le Generalife servit de résidence d'agrément aux sultans de Cordoue. Il se compose de plusieurs pavillons diposés autour de délicieux jardins ... nous reviendrons à Grenade pour avoir le temps de les découvrir ! |
En cheminant de l'entrée jusqu'aux Palais Nasrides, vous croiserez ce fameux "parador", hôtel de luxe installé dans l'ancien couvent San Francisco, fondé en 1495 à partir d'un palais arabe. |
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La Puerta del Vino : elle marquait le passage entre la médina de l'Alhambra (zone des palais avec ses magasins, ses ateliers et ses quartiers d'habitations) et la citadelle fortifiée. Ce côté présente une remarquable décoration : des azulejos dans les écoinçons de l'arc et des stucs ouvragés encadrant la double fenêtre. |
Nous pénétrons dans les Palais Nasrides : une succession de cours, de salles de réception et d'appartements qui abritèrent le centre du pouvoir nasride. Ici, dans la salle du Méchouar (Mexuar), un arc outrepassé en plein cintre décoré de stucs, caractéristique de l'architecture islamique. |
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Construit par Yusuf 1er, le palais de Comares était destiné à la résidence officielle du sultan, combinant espace de représentation et espace privé d'habitation. Tout s'organise autour de la cour des Myrtes (patio de los Arrayanes) : la tour crénelée de Comares se reflète dans le bassin rectangulaire de 33 m de long, bordé d'un dallage de marbre et flanqué de massifs de myrtes et de portiques. Nous sommes restés un moment à contempler la perspective de ces arcs gracieusement stuqués, soutenus par de frêles colonnettes, hypnotisés aussi par le reflet des édifices dans le bassin offrant un contrepoint ondoyant et poétique à la rigueur mathématique des volumes et des surfaces. |
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Un travail décoratif typique de l'art islamique : les "muqarnas" ou "moçárabes", formés par une combinaison de prismes assemblés dont l'extrémité inférieure s'achève en surfaces concaves, s'emploient dans les voûtes, arcs et corniches pour constituer des alvéoles ("nids d'abeilles"), des stalactites et des pendentifs. |
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